Le village de Biez est bâti au sommet et sur la pente d'une colline dont le pied est baigné par 3 ruisseaux: le Piétrebais, le Train et le ri de Héze.
Le cadastre divise le village en trois sections : le village, le Bois Brûlé et la Ferme de la Sarte.
L’époque moyenâgeuse
En 1311, l'abbaye d'Aulne, les chapitres de Liège et de Cambrai ainsi que l'abbaye de Hauterive étaient les propriétaires de nombreux biens et droits dans la localité.
La cour principale relevait du seigneur de Biez qui reconnaissait pour « chef de cens » le magistrat de Liège.
(Le «chef cens» ou chevage était un impôt personnel du par les serfs à leur seigneur. D'un montant modéré, il était surtout destiné à affirmer la condition servile de la personne qui y était soumise. Il a disparu avec le servage à la fin du moyen-âge).
Les temps modernes
En 1489 le village fut incendié à l'occasion d'un des passages des troupes de Maximilien Ier de Habsbourg.
L'époque contemporaine
Au cours du XVIIème siècle, le volume de la population de Biez n'a guerre évolué car bon nombre d’habitants émigrèrent vers d'autres régions.
Le moulin de Chapelle Saint-Laurent, situé sur le territoire de Biez, à été construit en 1919 et doit son nom au fait qu'il était principalement fréquenté par les habitants du dit hameau.
Activé par le ruisseau le Piétrebais, il est bien conservé et a été classé en 1991.
Tout au long de son histoire, Biez a toujours conservé son environnement exclusivement rural et champêtre. C'est pour cette raison qu’en 1932 et sous l'impulsion de Leon Porinot, Biez a été choisi pour y construire un préventorium afin d'y accueillir des enfants tuberculeux. En 1958 on y comptait 242 enfants et en 1966 plus de 400.
Depuis 1984 le centre acceuille un home pour personnes agées.